SHOPPING EXPERIENCE & ART : l’art & Retail demain4 minute(s) de lecture estimée

ART – MALL – MUSEES – SHOPPING CENTERS -SHOPPING EXPERIENCE…ET SI TOUT CELA “S’HYBRIDER”” ou “SE COMBINER” DANS LE FUTUR POUR AVOIR UN INTERET COMMUN : LE TRAFFIC, L’AUDIENCE.

La Fiac donne un arret sur image du mouvement qui s’opère d’utiliser l’art dans le Retail, la shopping experience !

FIAC is THE MARKET PLACE for USING ART in RETAIL ?

L’ouverture de la FIAC 2016 montre toutes les passerelles possibles avec les centres commerciaux, le monde du retail, le parcours client demain….à bien observer quelques détournements et utilisation du monde contemporain hyper connecté et du monde de la consommation, par les jeunes artistes, et les artistes de la génération Y – Z de l’art, à l’occasion de l’ouverture de la FIAC.

D’abord quelques chiffres sur la FIAC : 190 galeries, présentant 600 artistes, avec des œuvres allant de 79€ (Collection Lambert, comme quoi il y en a pour toutes les bourses) à 6 M€, dans un marché de l’art qui se porte plutôt bien, autour de 1,7MD$ (dont 80% du marché est constitué par 50 grands artistes, avec donc de jeunes artistes abordables en fait).

Ensuite, il faut saluer  ceux qui soutienne l’art ou en ont fait un vecteur de différence marketing !

D’abord les Galeries LAFAYETTE – sponsor de l’evenement- qui soutiennent l’art et les jeunes artistes, comme Aurélien Froment ou Hoel Duret par exemple, et cette nouvelle « génération d’artistes post Internet », qui fait une sorte de « carottage du futur », et « re-matérialise » ce qui se passe sur internet ! C’est un grand mouvement de matérialisation de ce qui est immatériel. Bravo au « department store » de faire cette veille artistique, de soutenir financièrement l’art (et particulièrement les jeunes), d’être le représentant de notre filière à soutenir et encourager, et mettre des passerelles entre le shopping et l’art demain par des évènements, et de pouvoir les mettre probablement en magasin à la portée de tous à des couts acceptables, comme élément scénographique, distrayant du parcours shopping.

Même les industriels ont développé l’art dans leur produit pour activer la vente : LA VACHE QUI RIT par le « LAB ‘EL » (bravo le détournement) sort chaque année sa boite « collectore », designé par Jonathan Monk pour cette édition ; elle est imprimé à l’envers pour signifier que l’essentiel est à l’intérieur ! Avec son stand et son POP UP store à la FIAC, c’est le seul produit à la vente en fait, et cela fait un carton à la Fiac.

“L’art est partout ! C’est le sacré de demain ! Parce que laïc mais engagé sur la valeur du beau, de l’intemporel dans le cœur des hommes qui veulent changer le monde par un regard de transfiguration positive”

L’art levier commercial ou comme Marketing Retail ?

Et si les musées, les centres commerciaux, avaient intérêt à se retrouver pour s’adapter demain à des consommateurs en demande de lien, d’expérience, de participatif et d’immersif…parce qu’en fait l’enjeu est de susciter des expériences autour du retail. Et à l’image du web et de sa nouvelle économie, où il faut souvent commencer par une expérience gratuite, fun, immersive et en réseaux, pour ensuite activer le commerce, l’art peut être un moyen d’attirer le chaland pour consommer. L’art est sans doute une réponse générationnelle pour faire venir des clients (les générations Y et Z de demain en demande d’immersif) qui viendront pour une culture gratuite et consommeront autour de ces évènements. Et saluons les retailers à l’inverse, qui se sont trouvés une âme de musée malgré eux, à l’occasion de travaux (UNIQLO Marais) pour « sanctuariser le patrimoine d’un lieu » et faire du commerce autour et ont su ainsi l’utiliser comme vecteur de visite et communication. A quand une FNAC avec des produits d’Art en licence ?

Du Street ART vers le RETAIL ART ?

Art et Retail sont donc fait pour s’entendre dans le futur et faire le show dans les lieux de commerce. La retail experience devient ainsi un moyen de mettre l’art à la portée du grand public et l’occasion de se l’approprier à travers une expérience mémorable. Comme par exemple, l’installation de simples pianos au milieu des gares, d’escaliers musicaux (CLUBSTORE KLEPIERRE de Boulogne Billancourt) jusqu’aux parcours artistiques plus élaboré comme celui du centre commercial POLYGONE RIVIERA par Unibail, ou la dernière ouverture d’APSYS en POLOGNE, et sans oublier l’opération ARTSHOPPING du CARROUSSEL du LOUVRE. A l’avenir, le digital pourrait faire le lien entre le retail et la mise en scène de l’art sous de nouvelles formes (voir l’APS MuMo et le site www.musee-mobile.fr) et certains opérateurs de programmation encore méconnus.

Quelques marques ont fait de l’ART une différence en retail !

Valmont et sa fondation à Venise qui fait la promotion de jeune artiste comme El Bocho ou encore de ceux devenu celebre comme Quentin Garel
Guerlain qui expose JonOne !

Bref, innovons avec l ’”ART comme element de la SHOPPING EXPERIENCE”

Alexis de Prevoisin, passionné de retail et… d’art !
Merci à Gaia pour me guider depuis de nombreuses années sur le marché de l’art contemporain

A lire : ART et COLLAB … depuis 1937
https://magazine.artland.com/top-10-iconic-art-fashion-collaborations/

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